Schnelzer, Grieg et Sibelius à l'Auditorium de Dijon
18 Janvier 2014 , Rédigé par JacquesG Publié dans #Musique, #La Suède à Dijon, #Norvège, #Finlande
Très beau concert scandinave hier soir à l'Auditorium de Dijon, par le Chamber Orchestra of Europe sous la baguette précise et nerveuse du chef danois Thomas Dausgaard. Toute la saison de l’Opéra de Dijon est axée sur l'Europe du Nord et particulièrement sur la Scandinavie, ce qui nous a valu hier une belle programmation avec des œuvres de trois pays différents.
Albert Schnelzer, A Freak in Burbank. 2008.
Compositeur suédois, né en 1972 dans le Värmland (dans lequel je baigne actuellement par la lecture de Gösta Berlings saga, de Selma Lagerlöf). Excellente surprise ! Je redoutais une musique indigeste et peu agréable, comme c'est souvent le cas avec les contemporains, mais là j'ai découvert, et tout le public de Dijon aussi, une oeuvre très belle, harmonieuse et convaincante : le compositeur avoue s'inspirer de Haydn pour la forme et de Tim Burton pour le fond (si, si !), eh bien, qu'il persévère dans cette voie ! Sa musique donne envie de se ruer sur Google et sur Spotify pour en savoir plus.
Edvard Grieg, Concerto pour piano op. 16. 1870.
Ce fut magique ! La fusion était parfaite entre l'orchestre et la pianiste Alice Sara Ott, une germano-japonaise. Je ne pense pas que l'on puisse rêver d'un plus bel écrin pour le concerto du compositeur norvégien. Les sonorités étaient prodigieuses, tout était parfaitement équilibré et fluide malgré les forts contrastes qui vont dans cette oeuvre de la grâce la plus charmante à la véhémence la plus folle : un très grand moment de musique plébiscité par un public enthousiaste.
Jean Sibelius, Symphonie n°6. 1923.
Le concert se terminait avec une symphonie du compositeur finlandais. Cette oeuvre n'est pas d'un accès facile : Sibelius avait 68 ans lorsqu'il la composa et il y déploie toute sa science et tout son art. Elle commence et se termine presque en sourdine. Ce n'est pas une musique "populaire", comme peuvent l'être ses suites symphoniques qui renouent avec l'identité finlandaise (Sibelius, quoique suédophone de naissance, y a pris une grande part), elle est même parfois un peu abstraite et certains accents frôlent le mysticisme : il faut donc féliciter l'orchestre et le chef d'avoir su donner une grande cohérence à cette symphonie.
NB : comme le compositeur suédois est encore jeune, j'ai choisi de montrer de Grieg et de Sibelius des portraits datant également de leur jeunesse, qui n'est pas forcément l'époque où ils ont composé les oeuvres jouées ce soir.
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