Covoiturage et suédois bavard
26 Mars 2018 , Rédigé par JacquesG Publié dans #Haute-Côte, #Côte est 2017, #Transports
J'ai quitté mon lycée agricole de Nordvik le dimanche en toute fin de matinée, la jeune personne qui était de service rentrait chez elle et m'a proposé de me déposer sur une route pratique avec un arrêt d'autocar. J'ai assez peu parlé avec elle car nous avions peu de choses en commun. Elle m'a simplement expliqué qu'elle avait trouvé ce job pour l'été.
Me voici donc à Klockestrand, où je dois prendre l'autocar pour Kramfors, ma dernière étape suédoise de cette année. Je m'installe dans un petit restaurant et commande mon repas de midi, qui n'est autre que "köttbullar med potatismos och lingon", que vous connaissez certainement si vous fréquentez IKEA.
Juste après, je vais à la supérette d'à côté pour acheter une glace et là, en attendant à la caisse, j'assiste à la conversation d'un Suédois très volubile dans mes âges avec le patron : voyant que je les écoute, il m'adresse aussi la parole et je réponds comme je peux, je ne sais plus trop sur quoi. La plupart des Suédois ne s'adressent pas volontiers à des inconnus, mais lui semble désireux de papoter, et il n'est pas "påverkad" (= un peu gris). Nous sortons ensemble du magasin, il continue de me parler pendant que je mange ma glace et je lui explique pourquoi je suis là.
"Vous n'allez pas attendre le car ici sous cet abribus, il n'est pas sûr du tout qu'il passe un car, je vais vous conduire à Kramfors, c'est juste après là où j'habite !" - "Mais votre femme va attendre le pain et tout ce que vous avez acheté..." -- "Bah, elle va bien attendre encore un peu, et si ça se trouve elle est partie chez sa copine."
J'accepte donc et nous partons en direction de Kramfors... Pendant le trajet, j'ai droit comme toujours à l'interview "pourquoi je parle suédois", et de son côté il s'inquiète du changement climatique : "Quand j'étais gamin, la mer gelait pendant plusieurs mois chaque hiver (= le Golfe de Botnie), de nos jours c'est de plus en plus rare".
Il pleuvine quand nous arrivons à Kramfors, le gentil monsieur me dépose devant l'auberge Stadshotellet mais s'inquiète car la porte ne s'ouvre pas : en effet, il n'y a pas de personnel sur place et je n'ai pas encore reçu par SMS le code qui me permettra d'entrer. Je lui dis que j'ai l'habitude et que je vais bien finir par entrer. Il me laisse à regret dans cette ambiance maussade et part après que je l'ai chaleureusement remercié. Deux personnes pour me tirer du pétrin en ce dimanche de transition, c'est rare !
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