Nuit sauvage à Stockholm
9 Avril 2018 , Rédigé par JacquesG Publié dans #Côte est 2017, #Transports, #Stockholm
Le retour de Kramfors à Dijon m'a pris deux journées et une nuit. On peut faire plus court, mais là j'avais un avion tôt le matin à Skavsta où la porte d'embarquement fermait à 06h30... Il me fallait donc rejoindre Stockholm pour y être en fin de journée, y passer une partie de la nuit et prendre en pleine nuit la navette Flygbuss pour l'aéroport... Pas très pratique, mais je l'ai fait !
Le jour 1, en milieu de journée, je passe quelques heures à Sundsvall entre deux cars. J'ai beaucoup de temps pour flâner aux abords de la place centrale où se déroule un festival de musique et pour manger mon dernier bon repas suédois. Dans la cave voûtée d'un restaurant, pour guère plus de l'équivalent de 11 €, on obtient une petite salade, un plat de poisson avec du pain, une boisson légère, un café et un (tout) petit gâteau... qui dit mieux ?
Je prends ensuite l'autocar pour arriver à Stockholm en fin d'après-midi. Cette partie du voyage est en fait assez rapide et agréable.
A Stockholm, je passe la soirée à parcourir les rues piétonnes du centre et je vais manger assez tard dans un Mac Do, grand mais plutôt sympa, le hamburger-frite y est tout à fait classique et consommable. J'y reste le plus longtemps possible. C'est ensuite que commence une nuit délicate, car il n'est pas question que je loge quelque part pour me lever à 02h30 du matin et rejoindre le car pour Skavsta : j'ai décidé depuis le départ que je passerai cette partie de la nuit dehors.
Vers les 11h, je vais prendre un café sur Skeppsholmen, à l'auberge où j'ai logé 15 jours plus tôt. Endroit connu où je suis au chaud et peux m'asseoir. Je ne peux cependant pas y rester jusqu'à l'heure de mon car, jugeant imprudent de traverser seul une partie de la capitale à 02h du matin.
Nuit.
Je me rends à la gare centrale où j'espère passer quelques heures en sécurité et assis au chaud : mais à 24h, tout ferme, on nous met dehors et le personnel de surveillance veille au grain. La gare routière est également fermée jusqu'à 03h20. Je me retrouve donc dehors avec les quelques personnes qui sont plus où moins dans ma situation.
Nous sommes peu sur les bancs devant la gare : moi, une famille d'immigrés qui tente de s'envelopper dans des couvertures mais est vite prise en charge par un service du style "maraude CR" qui les évacue de force vers un centre d'hébergement, et un Asiatique qui a reçu un vélo en kit et tente de le monter là sur le parvis de la gare... ç'aurait été évidemment plus pratique à l'intérieur. Il y parvient en un peu moins d'une heure et nous quitte sur son vélo avec tout son bardas : chapeau, mon gars !
Viennent ensuite deux longues heures interminables... Je fais des allers-retours entre les deux gares, celles des trains et celle des cars, histoire de passer le temps et de me réchauffer. Je reste aussi quelques dizaines de minutes sous un abribus, entre les deux, à côté d'un clochard qui dort dans un coin avec toutes ses affaires empilées sur un caddie. La vie est dure, ma brave dame !
A 02h45, je fais le pied de grue devant Cityterminalen en compagnie d'une vingtaine d'autres personnes, le jour commence de poindre et je vois le bout du tunnel. Vers 03h20 les portes s'ouvrent et nous nous précipitons vers la porte de la navette pour Skavsta, je suis rapide et je peux prendre la première en partance, mais il y en a ensuite d'autres toutes les demi-heures.
Je ne me rends pas compte du trajet jusqu'à l'aéroport car je dors à poings fermés enfin bien assis sur mon siège. C'est gagné, mais je ne pense pas que je le referai !
Jour 2.
A Skavsta, il me reste juste assez de liquide pour prendre un petit déjeuner avant d'aller dans la salle d'embarquement. Ryanair n'oblige plus à imprimer son billet, si l'on a l'application, on présente le coupon sur l'écran de son smartphone. C'est un progrès.
Vol sans problème sur Beauvais, où je mange un sandwich en attendant le RER pour Paris.
A Paris, métro pour aller de la gare du Nord à la gare routière de l'est, tout se déroule comme prévu. Même procédure pour monter dans le car d'Isilines à Galliéni qui est un peu plus accueillante que la gare de Bercy, indigne de Paris. Vient ensuite un assez long parcours en autocar, beaucoup plus lent que le train mais aussi beaucoup moins cher.
Je suis à Dijon en soirée, il y a encore des trams pour me conduire jusque chez moi, je suis bien fatigué mais content de mon voyage. Il faudra un cassoulet et une bonne nuit de sommeil pour me remettre de ces deux journées non-stop.
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