Sill ou strömming, le hareng suédois
4 Mai 2011 , Rédigé par JacquesG Publié dans #Gastronomie, #Baltique
Un achat de friandises chez Ikea m'incite à dire quelques mots de mon expérience du hareng en Suède, tout à fait positive. Il existe deux mots pour le désigner en suédois, sill et strömming. Pour faire court, et en reprenant ce que dit Wikipedia, il s'agit de la même espèce. On appelait jadis strömming un hareng de la Baltique pêché au nord d'une ligne allant de Kalmar à la Pologne, aujourd'hui on désigne par ce nom la même sous-espèce qui s'est adaptée en général à la salinité de la mer Baltique, clupea harengus membras.
Selon les conseils d'Hibiscus, j'ai mangé du hareng en plein-air à Slussen et je ne m'en suis pas repenti, car il y est excellent, pour un prix sympa. Mon autre expérience est celle du restaurant Wiktröm à Möja, où il est encore meilleur, mais pour un prix plus élevé. Celui de Stockholm est facile à trouver et fort convivial : on s'installe où il y a une place libre, on bavarde avec des inconnus, qui vous demandent de les photographier, et on passe un bon moment.
Le hareng est servi avec pommes de terre, oignons, betteraves rouges et eau à volonté.
J'ai déja eu l'occasion de parler d'une expérience que l'on peut faire en France, celle du hareng mariné en pots de verre, Sill inlagd, nature ou aromatisé aux poireaux ou à la moutarde. Il est légèrement sucré et très agréable : je connais au moins une personne qui n'aime en principe pas le hareng (grillé) et qui a apprécié ce hareng doux.
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Et parlons maintenant de la confiserie achetée l'autre jour et qui porte le nom de Salt sill, soit quelque chose comme "hareng salé". Tout un programme ! On m'avait prévenu, mais j'ai voulu essayer... La voici dans son étui :
Il s'agit bien-sûr de bonbons à la réglisse en forme de petits poissons, avec du glucose, différents additifs, de l'huile végétale, de la cire d'abeille pour enrober. De sel, point. Le goût est très prononcé, ça sent bien la réglisse, mais c'est à la fin que ça se gâte : il reste dans la bouche comme un goût de "hareng en décomposition dans sa phase ultime" (Nabokov) qui justifie le nom de la marchandise. Quand on n'y est pas habitué depuis l'enfance, c'est comme la concoillotte, on n'apprécie pas...! Pour une fois, je pense que dans les jours prochains le reste du sachet va finir dans la mer... heu, je veux dire, dans la poubelle.
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