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La Suède et moi

3 DVD de réalisateurs suédois à la BM

31 Janvier 2018 , Rédigé par JacquesG Publié dans #Cinéma, #La Suède à Dijon

Habituellement, lorsque je vais chercher  des films à la médiathèque, je n'ai pas d'idée préconçue, je regarde les DVD en tête de chaque rayon et je tombe souvent sur quelque chose d'intéressant. Aujourd'hui, j'ai poussé un peu plus loin et j'ai regardé la jaquette des 5 ou 6 films derrière le premier en évidence et je suis tombé, tout à fait par hasard, sur trois films de réalisateurs suédois, que je me suis bien-sûr empressé d'emprunter.

3 DVD de réalisateurs suédois à la BM

Je viens d'ailleurs de regarder celui de gauche, Mannen på taket, de Bo Widerberg d'après un roman policier de Sjöwall-Wahllöö,  Den vedervärdige mannen från Säffle (L'abominable homme de Säffle). Impossible de trouver le DVD dans le commerce, sinon à un prix quasi prohibitif. Je me souviens avoir vu le film à la télévision française, mais c'était à l'époque des petits écrans et avec des couleurs incertaines.

Là, l'image est très convaincante, les couleurs et la définition remarquables, le son tout à fait correct. Il s'agit d'une VO sous titrée en français. Même si on connait l'histoire, le film est tellement bien fichu que l'on se laisse prendre dès les premières minutes par la fluidité et le réalisme du récit. En prime, ce film est un véritable témoignage sur une époque révolue, celle du milieu des années 70 : les habits, les uniformes, les véhicules, les locaux, la ville de Stockholm, le vouvoiement encore en usage... tout respire un présent aujourd'hui disparu. C'est presque un document ethnographique. Seule chose qui n'ait pas changé jusqu'à nos jours : la tradition du fika et du café à toute heure !

Quand à l'intrigue, je la connaissais pour avoir lu le roman à deux reprises, en suédois bien-sûr : une première fois lors de mes études de scandinaves, à peu près à la même date que la sortie du film, et une deuxième fois plus récemment alors que je maîtrisais davantage la langue.

 

Je vous parlerai des deux autres films, américains (et aussi britannique pour le second), lorsque je les aurai vus. Je connais déjà Vinterberg  (La chasse, Festen), mais Sjöström (on remarque que son nom apparaît en 1928 sous sa forme américaine Seastrom, il aurait pu aller jusqu'à Seastream !) je le connais seulement de nom : une lacune qui va donc être comblée.

Ajout 17-02-2018

J'ai visionné le film de Sjöström récemment, Le vent (The wind, 1928, américain, muet).

Ce film est à maints égards remarquable. Parce qu'il décrit une contrée où le vent est constamment présent et sensible jusque par le spectateur, ce qui est un tour de force. Parce que l'action y est fluide, les titres intermédiaires peu envahissants et les sentiments des personnages immédiatement compréhensibles. Parce que Lillian Gish y est plus que convaincante : elle crève littéralement l'écran. Seule chose un peu agaçante : les hommes ont, quand ils courtisent la Belle, un sourire absolument niais de tête à claque qui les fait paraître ridicules... sinon, ils sont dans la norme de l'époque, avec parfois de belles expressions.

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