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La Suède et moi

Henning Mankell : Vindens son

23 Août 2010 , Rédigé par JacquesG Publié dans #Livres

     Quel plaisir d'avoir des ami(e)s qui vous prètent des livres en suédois! D'autant plus que jusqu'à présent je ne sais pas ce que je vais recevoir : j'ai la joie de la surprise, et je lis des romans dont je ne connaissais pas l'existence, ni souvent l'auteur. Pour celui-ci, je connaissais bien-sûr l'auteur, dont j'avais lu "Fotografens död", un court roman policier, mais le titre ne faisait pas partie de ceux que j'avais entendu citer.

 

Mankell.jpg

 

     "Le fils du vent" commence comme un policier : au 19ème siècle, un meurtre a été commis en Scanie, une jeune fille attardée est retrouvée assassinée dans la lande, le nez et la bouche emplis de terre. Malgré les recherches des autorités de l'époque, le crime n'a pu être élucidé, aucun coupable n'a été découvert...

 

     Après ces deux pages d'introduction, on est projeté en Afrique du Sud où Hans Bengler, un ancien étudiant de l'université de Lund, s'est rendu dans l'espoir de dénicher l'insecte encore inconnu qui lui assurera la notoriété.  Il finit par découvrir ce qu'il cherche, dans le désert du Kalahari, mais aussi, dans une caisse, chez un autre blanc, un petit enfant noir d'environ 7 ans, maigre et orphelin. Il va être touché par la condition de ce jeune garçon et décider de l'adopter : ensemble, ils font en bateau la longue traversée jusqu'en Suède... Après avoir donné une série de conférences pour montrer les insectes et le jeune Daniel à un public en mal d'exotisme, il se trouve contraint de laisser l'enfant en pension chez un couple de paysan de Scanie, qui va tenter de l'élever et va s'attacher à lui. Nous sommes environ à la moitié du livre, et il va sans dire que je n'ai aucune intention de vous raconter la suite...!

 

     Il ne s'agit pas d'un roman policier à proprement parler, mais d'une oeuvre de psychologie où un enfant, transplanté de force dans un autre pays, lutte pour sa survie morale et la mémoire de ses parents avec en tête une seule idée : retourner chez lui! Il est écrit dans une langue simple mais extrêmement efficace. J'ai pu constater que son titre a été traduit littéralement en français (contrairement aux titres de Larson!), ce que je trouve sympa : pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple?    La couverture française représente une tête d'enfant noir entourée de divers coléoptères, et c'est au moins aussi bon que la couverture suédoise...

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N
<br /> Bonjour,<br /> <br /> je vais surement avoir l'opportunité de vivre un an en Suède et plus particulièrement dans la ville de Göteborg.<br /> je suis assistante éditoriale, et voudrait trouver un travail dans une maison d'édition suédoise. je ne sais pas comment cherché, même si je cherche des contacts, mais je ne connais aucune maison<br /> d'édition. peux-tu m'aider<br /> <br /> <br />
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J
<br /> <br /> Bonjour!<br /> <br /> <br /> Merci de lire mon blog!<br /> <br /> <br /> Je ne peux pas t'aider personnellement, mais tu peux poser ta question sur le forum Franco-Suède, dont je donne le lien dans la cat Web.<br /> <br /> <br /> Je suis sûr que tu te plairas à Göteborg.<br /> <br /> <br /> Bonne chance!   Jacques<br /> <br /> <br /> <br />